Rappel de la démarche
Le Bilan Carbone est une démarche engageante et rigoureuse pour comprendre notre impact réel sur le climat et orienter notre transition environnementale. Cette initiative est structurante dans la stratégie (RSE) du Groupe, car elle conditionne notre capacité à anticiper les évolutions du secteur, à réduire nos coûts énergétiques et à répondre aux attentes de nos clients et partenaires.
Après avoir expliqué les fondements du Bilan Carbone dans un premier article, voici un état des lieux de nos avancées : au fur et à mesure de la collecte et de l’analyse, nous affinons notre compréhension et identifions de nouveaux leviers d’action. Et surtout, cette dynamique collective permet à chacun de se sensibiliser aux enjeux sociétaux du Groupe DBF !
Typologies de données & comptabilité carbone
Les données collectées peuvent être de différente nature. Pour quantifier nos consommations énergétiques, on va s’exprimer en kilowattheures. Pour nos approvisionnements en véhicules neufs, pièces et accessoires, ça sera en tonnage. Pour d’autres catégories, on privilégiera des flux financiers exprimés en euros. Dans tous les cas, nous attribuerons à chaque stock de données un facteur d’émission, exprimé dans une unité commune dite kg CO 2 équivalent.
Pour un kWh d’électricité, le facteur d’émission est de 0,05 kgCO 2 e. Rapporté à notre consommation en 2024, on arrive à 160 tonnes (soit l’absorption annuelle de 12 000 arbres). Pour le gaz, le facteur d’émission est 5 fois plus élevé. On n’a pas voulu faire la conversion en arbres… Le plus important est de collecter des données fiables pour avoir une idée la précise possible de nos émissions par poste. C’est ce souci du détail qui déterminera la crédibilité de notre plan de décarbonation.
Collecter, calculer, piloter
Si le Bilan Carbone peut faire peur de prime abord, c’est qu’il existe une multitude de données à collecter et qu’elles ne sont pas toujours triées et rangées au même endroit ! Pour l’ensemble des consommations d’énergie de DBF par exemple, c’était plutôt rapide car elles sont déjà suivies de façon centralisée pour le Groupe. Pour nos achats de véhicules neufs, de pièces et d’accessoires, nous avons sollicité l’expertise de responsables Marketing par ci et de PRA-Magasin par là pour faire tourner des requêtes DCS bien ficelées.
Pour connaitre le nombre total de mails envoyés ou d’espace de stockage mobilisé, c’est le service IT qui a fourni l’information. Parfois, c’était l’équipe RH pour les déplacements domicile-travail ou l’équipe comptable pour la liste des immobilisations. Dans d’autres cas, certains collaborateurs sont sollicités pour la mise en contact avec nos fournisseurs, qui eux ont souvent des informations utiles à partager. C’est donc un vrai travail collectif qui se met en place pour réaliser ce Bilan Carbone !
Le pôle RSE se charge lui d’agréger toutes ces données, de les contrôler, de les harmoniser puis de les déposer sur une plateforme dédiée. C’est ensuite qu’on associera à chaque catégorie son équivalent CO 2 , pour calculer nos émissions et piloter leur réduction.
Les prochaines étapes
Pour l’heure, la collecte des données suit son cours même si la majorité des informations requises a déjà été rassemblée. Il est donc encore un peu tôt pour dégager des enseignements de cette démarche, bien qu’on sache déjà que la majorité de nos émissions proviennent du Scope 3, qui correspond principalement aux activités de nos fournisseurs et à l’utilisation des véhicules que l’on vend.
Si l’on peut estimer, d’une part, que ces émissions n’émanent pas directement des nos activités, il est tout de même possible d’agir au niveau du Scope 3. Par exemple, en promouvant les véhicules électriques, bien moins émissifs en CO 2 que leur équivalent thermique, auprès de nos clients.
Dans les prochaines semaines, la collecte de données sera clôturée et nous procéderons au calcul des émissions liées à l’ensemble de nos activités, amonts et avales comprises. Notre Bilan Carbone, suivi de son plan de décarbonation, seront ensuite publiés au premier trimestre 2026 !
